Tableau actuellement aux enchère à 1.000 € sur www.ebay.fr
Plusieurs images, icônes, symboles se bousculent dans ce tableau qui au final et malgré moi, rejoignent le travail entrepris dans la continuité de l’exposition Calligraphie Urbaine (fin 2003 - début 2004). Le personnage au centre est une figure mi-humaine, mi-animal. Sa tête est celle d’un tigre qui possède néanmoins des bras (arms) et des mains (the hand) et qui, en la peignant, me faisait penser à la mascotte publicitaire de Kellog’s, le tigre "Frosties". L’influence publicitaire se retrouve dans un autre symbole mondialiste, le "swoosh" de Nike, hiéroglyphe contemporain, que j’ai placé sur la côte droite, comme la blessure saignante du Christ dans sa représentation classique occidentale en peinture. De sa main gauche, le personnage tient une coiffe, semi-auréole ou semi-couronne d’épine qui aurait put aussi bien être un ballon de basket. L’autre main pointe du doigt vers la gauche, dans le sens contraire de la lecture occidentale, pour désigner un symbole formé à partir d’une étoile ratée. Sur la droite, pour terminer, un building sur lequel on peut lire l’inscription "Hot Milk " en résonance avec le Tigre de Frosties et "01" pour l’année du 11 septembre. Cette masse noire qui semble ne pas tenir sur sa base, s’embrase au sommet d’un jaune étoilé où apparaît un $ : "La tour flamboyante" aurait pu être un autre titre possible, mais pas le sujet du tableau. "L’année du tigre", avec la somme des lettres, chiffres et symboles jetés spontanément sur la toile parle de la délocalisation de l’industrie occidentale en orient, particulièrement celle de la Chine, le tigre armé, future puissance mondiale selon les experts économistes.