Nous voilà assis aux premières loges du cirque. A ma droite, Jacques Cinquin croque à l'ancienne l'intérieur du chapiteau, un univers qui a beaucoup inspiré les peintres, et pour cause : ce spectacle vivant est tellement captivant qu'on oublierait presque de le mobloguer. Juste à un mètre devant nous, ce sont des chevaux et des chameaux qui défilent, de tellement près que l'on reçoit des grains de sable sur la figure à leur passage. L'effet authentique, encore plus fort qu'au cinéma. Mais au cirque, tout va crecendo : après l'entracte, on assiste à un grand numéro de dressage avec neuf tigres blancs pour un numéro made in Las Vegas, primé au dernier festival de Monaco. Puis c'est le grand final avec trois éléphants gigantesques qui montent sur leurs pattes arrières au moindre claquement de fouet. Je ne pensais pas qu'Aubusson serait aussi dépaysant que ça !